Un épisode "à l'ancienne" qui est tout de même loin de faire régresser la série.

En effet, on revient à quelque chose de plus apaisé et de plus simple. Déjà, tous les personnages sont présents. Chacun a son temps à l'écran, il y a les scènes classiques de defrief en groupe etc., des scènes d'interrogatoire, des scènes d'action, le scénario possède de nombreux rebondissements, et avoir la sensation que l'unité est centrée uniquement sur l'affaire participe à imposer un certain calme.

Mais ça n'empêche pas à l'épisode de proposer une réflexion intéressante sur leur métier, ici par rapport aux indics. C'est 80 % de leur boulot, et ça n'avait jamais été creusé avant. La confrontation d'opinions entre Hailey et Kim était géniale, et permettait en plus d'approfondir cette part-là de leur job, notamment avec Antonio qui arrive à avoir de nouveaux C.I en un claquement de doigts (ce que Ruzek et Atwater ne manquent pas de remarquer). Et c'était une bonne idée de faire passer cette intrigue au travers de Kim, qui au-delà de son caractère et sa façon de faire, est aussi la petite nouvelle : c'était son premier indic. Toutes les questions que l'on se posait ont donc pu avoir une réponse de manière assez naturelle. Upton et Burgess se rapprochent à la fin et c'est bien que les deux femmes se lient plus : Upton s'intègre de plus en plus et Kim peut compter sur son expérience pour l'aider.

On n'oublie pas l'histoire avec Adam. Encore de la tension entre lui, Voight et Olinsky mais Woods n'était pas là et ce n'est pas plus mal. C'est de toute façon l'intrigue en fil rouge de la saison, donc faire une pause fait du bien aussi. De plus, Voight était plus calme, plus tranquille, comme lors des deux saisons précédentes, et ça donne une sensation de solidité à l'équipe que je ne pouvais qu'apprécier.

Jay, quant à lui, se met enfin à parler. Comme le coup des informants, son passé et ses problème liés à la guerre n'avaient jamais été vraiment creusés. On y arrive enfin, ça fait évoluer son personnage qui pourra peut-être exister par lui-même et non plus au travers d'Erin.